Salades

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Mise à jour le 08/08/2024

29-Finistère

Bremia :Présence du Bremia sur les laitues déjà connues pour leur sensibilité à la maladie. Les variétés couvertes par les résistances Bl27-41 ne présentent pas de symptôme à ce jour.

Le climat plus sec et plus chaud est défavorable à la maladie, mais une forte présence d’inoculum dans les cultures, des surfaces d’un seul tenant importantes, une succession de 5 ou 6 séries sur le même emplacement, la présence de variétés non totalement couvertes par les résistances, sont des situations à risque.

Implanter à faible densité, dans des parcelles bien exposées. Supprimer les déchets de culture immédiatement après récolte. Limiter les arrosages et les fertilisations azotées. Choisir, quand c’est possible, des variétés résistantes ‘toutes races’ de Bremia. Appliquer systématiquement un biocontrôle en préventif comme un phosphonates de potassium en première application.

Pucerons : Peu de pucerons en situation de culture, mais en situation expérimentale, sans intervention, la colonisation des plantes est très rapide dès les très jeunes stades aboutissant à des foyers qui eux même se disséminent.

La pression sanitaire liée aux pucerons est faible mais constante. Des niveaux d’infestation tolérables pour le marché du frais, ne le sont pas, dans les conditions actuelles du processus industriel, sur des salades destinées à la mise sous sachets.

Surveiller l’arrivée des pucerons ailés, protéger les séries avant la fermeture des pommes. Eviter les parcelles avec de nombreuses séries successives et détruire rapidement les résidus après récolte. A titre expérimental, l’usage de la Maltodextrine (actuellement autorisée sous abris) donne quelques résultats dans des conditions climatiques rapidement séchantes.

Noctuelle gamma : Le climat plus chaud et plus sec favorise la remontée du niveau des vols. Les symptômes de dégâts sont limités aux premières feuilles. Les attaques tardives sont plus rares.

Les vols se maintiennent à un niveau plus élevé que les années précédentes. Les interventions précoces sont les plus efficaces avant que les chenilles ne se mettent à l’abri dans les pommes. Les chenilles âgées sont également plus résistantes aux interventions.

Le suivi des jeunes séries (stade 5-6 feuilles) fournit un bon indice du risque et permet de détecter facilement les pontes (forte attractivité des jeunes plants et comptage plus facile). La protection par Bacillus thuringiensis (BT), bien qu’efficace, n’est pas autorisée par tous les cahiers des charges (à vérifier au préalable).

Helicoverpa : Premier vol d’Helicoverpa détecté par pièges à phéromones.

Cette noctuelle migratrice atteint désormais, depuis 3 ans, le Finistère nord et provoque des dégâts sur salades similaires à ceux de la noctuelle gamma. Contrairement à cette dernière, sa présence semble très irrégulière sur le terrain. Les chenilles se mettent très rapidement après éclosion à l’abris dans la pomme et deviennent alors très résistantes aux interventions.

Des virus pathogènes de l’Helicoverpa (nucleopolyhedrovirus d’Helicoverpa) sont homologués. Ils doivent être appliqués à une fréquence rapprochée pour bien couvrir le risque et n’ont pas d’efficacité sur les autres noctuelles ce qui nécessite de maintenir un programme de lutte spécifique sur celles-ci. Les Bacillus thuringiensis sont efficaces sur chenilles jeunes.